Séance du 13 avril, les amanites, par JP Nebon
C'est Jean-Pierre qui a présenté le sujet, essentiellement basé sur les clefs de détermination. Les quinze participants ont été mis à contribution pour la détermination de 25 espèces. On
trouvera,ci-après, les clefs, les solutions des exercices et le cheminement d'utilisation des clefs. Il est ainsi possible de retravailler ce sujet passionnant.
Séance du 09 mars 2015, les bolets par Jacques Guinberteau
Et une belle assistance avec, outre les membres de l’association, un géologue et des botanistes. C’est Jacques Guinberteau, l’un des meilleurs mycologues français qui a traité des bolets. Dans cette catégorie de champignons, on trouve les très connus cèpes de Bordeaux (Boletus edulis), les têtes de nègre (Boletus aereus), mais aussi plus d’une centaine d’autres espèces passionnantes pour le mycologue.
La classification est bouleversée avec les progrès fulgurants des analyses ADN, et Jacques Guinberteau a volontairement peu abordé cette question qui met en émoi les mycologues amateurs qui ont peur de ne plus s’y retrouver. Il a présenté des photos extraordinaires de ces bolets magnifiques que l’on trouve en particulier dans les bois thermophiles du sud du département. On y rencontre par exemple le splendide bolet royal (Boletus regius), ou le redoutable bolet de Satan (Boletus satanas), au pied trapu, obèse, et au rouge éclatant de ses pores. En 2014, les « Satan » étaient nombreux dans les Hautes-Alpes, mais en général les cueilleurs les évitent soigneusement.
Et que dire de la trouvaille, en Corse, du bolet inconnu jusqu’alors en France, Boletus mamorensis. Bravo à Jacques et à son épouse qui ont fait cette découverte en marge d’un congrès de mycologie qui rassemble les associations méditerranéennes (FAMM). A noter à ce sujet que le congrès de la FAMM se tiendra dans les Alpes du sud cette année. C’est l’association de Digne-les-Bains qui organise, avec le concours de la société mycologique des Hautes-Alpes.
Dans la présentation des bolets, une surprise, un bolet sans tubes, mais avec des lames, le Phyliosporus pelleteri. Une seule espèce en France, mais de nombreuses en Thaïlande, ce qui a provoqué une réaction intéressante du botaniste Luc Garaud. Comme pour les plantes, cette seule espèce a dû trouver en France des conditions proches de son milieu habituel. C’est le cas en botanique pour le figuier de la vallée de la Méouge.
En résumé, un passage en revue de ces bolets enchanteurs au cours d’une soirée qui a passionné l’assistance pendant près de deux heures !
Séance du 16 février 2015
C'est Jean-Pierre qui, une fois encore, nous a présenté les Hygrophores, avec clefs de détermination, et surtout exercice de détermination sur les espèces rencontrées.
On trouvera, ci-après, les clefs de détermination, l'exercice et le cheminement dans les clefs pour arriver au résultat.
Séance du 02 février 2015
Notre association ouverte vers l'extérieur!
Ce froid lundi soir, nous étions 22 autour de Christine Robin, Ets Robin pépinières à Saint-Laurent du Cros, qui est venue traiter de la mycorhization. Yves nous avait présenté le sujet en 2013,
sous l'aspect théorique. Christine Robin a présenté l'aspect professionnel de la mycorhization. Elle a rappelé que son entreprise créée juste après la guerre par son père, Max, bien connu des
Gapençais, était vraiment à la pointe pour tous les plants ectomycorhizés.
Elle a présenté la mycorhization dans ses trois aspects:
- production de plants à vocation truffière,
- production de plants destinés à pousser dans des conditions difficiles,
- production de plants permettant de créer des "vergers" de champignons type lactaire par exemple, avec accessoirement une production de bois.
Il y a ecto et endomycorhizes. Pour ces dernières le top est de les combiner aux nodules d'azote fabriquées par les bactéries de certaines plantes. Le taux de reprise des plants est proche de 100% et la croissance très rapide permet aux arbres tels que les robiniers de pousser plus vite que les mauvaises herbes. Ainsi, pas besoin de désherber. Cet arbre pionnier, un peu envahissant, donne des débouchés intéressants pour la fabrication de mobilier de jardin par exemple.
Merveilleux sujet que l'étude de la mycorhization. Et les progrès sur l'ADN ouvrent des horizons immenses.
Jacques Guinberteau a apporté son expertise de mycologue au cours de la soirée. Ainsi il a rappelé que c'est l'arbre qui émet par ses racines des médiateurs chimiques qui vont initier la germination de la spore de Tuber, et provoquer la création de mycorhizes. Le processus de la formation de truffes commence! La discussion sur ce thème a été fournie.
A l'issue de la séance, Christine Robin a montré des échantillons d'arbres mycorhizés: chênes, pins maritimes, pins sylvestres, etc. Les godets anti-chignons déroulés montrent le système racinaire avec ses mycorhizes nombreuses et parfaitement visibles. Il y a même des petits Laccaria bicolor au fond de la motte, déjà bien développés.
Séance du 12 janvier 2015
Jean-Pierre a recherché les espèces rencontrées en 2014 qui ne figuraient pas dans les listes d'espèces présentées aux diverses expositions ou trouvées lors des sorties. Donc, pour nous des
espèces peu connues par définition.
Quinze participants ont pu ainsi re-découvrir certains champignons.
Et nous avons partagé la galette des Rois préparée à l'initiative de Jean-Paul, et réalisée par ses soins. Le président a veillé à notre sobriété, il n'avait pas prévu la
boisson...
On trouvera ci-dessous, en téléchargement les 31 espèces présentées et le cheminement par les clefs de détermination.
Bonne lecture, et encore merci à Jean-Paul pour sa délicieuse frangipane.
Séance du 08 décembre 2014:
C'est Jean-Pierre qui a présenté 25 espèces rencontrées en 2014, regroupées par genre, pour bien expliquer le maniement des clefs de détermination.
On trouvera dans les fichiers joints le "corrigé" de l'exercice et surtout le cheminement dans les clefs pour arriver au but! A retravailler!
Exposition mycologique de Gap, 19/10/2014
Record battu pour le nombre d'espèces exposées cette année. Et pourtant, la saison mycologique a été médiocre dans presque toutes les régions de France.
Dans les Hautes-Alpes, il y a quand même eu une grande diversité et les cueilleurs ont pu trouver de quoi monter une belle exposition.
Il y avait plus de 300 espèces, dont quelques merveilles.
Exposé Ventavon, samedi 11 octobre 2014
C'est à la demande de la responsable de la bibliothèque de Ventavon que Jean-Pierre et René sont intervenus. Ils ont traité "les champignons dans leurs mileux", et les principaux risques de confusion entre les espèces cueillies et les espèces toxiques.
25 personnes ont assisté, certaines avait cueilli quelques champignons pour les faire identifier. De nombreuses questions ont montré l'intérêt des personnes présentes.
A noter que la bibliothèque de Ventavon possède l'ouvrage de référence de pierre Roux et Guillaume Essartier.
séance du 22/09/2014
Séance de reprise des activités dans notre nouveau local, ancienne école Villarobert.
Personne n'a été dépaysé, la séance de détermination s'est déroulée normalement, avec quelques champignons frais cueillis au-dessus de Pellautier.
Bonne ambiance comme d'habitude.